Revenons sur l’enquête des pratiques de veille et d’intelligence économique des entreprises bretonnes parue en janvier 2010. Sa lecture apporte un point de vue général quant à la compréhension et l’utilisation de l’intelligence économique par les PME sur le territoire national.
Malgré un concept flou les PME ont retenu que l’intelligence économique était une force d’anticipation offensive destinée à:
- Capter les enjeux à venir et devancer les attentes des clients mais aussi améliorer les compétences nécessaires pour relever ces défis;
- Aider à mieux définir la stratégie de l’entreprise, à trouver de nouveaux débouchés et développer de nouveaux produits;
- Et de manière plus opérationnelle, à mettre ses produits en conformité et accéder à de nouvelles technologies.
Une première conclusion met en évidence que l’intelligence économique souffre d’une vision trop parcellaire, centrée sur la veille. Ce n’est pas étonnant, car toutes les politiques menées depuis le début ont été focalisées sur cet aspect de l’intelligence économique sans y intégrer une dimension stratégique.
De nombreux consultants sans scrupules se sont engouffrés dans cette brèche pour profiter de l’effet d’aubaine. C’est une erreur qui se ressent aujourd’hui, à un moment critique pour les PME, alors que la reprise économique n’est attendue que pour 2012.
Heureusement, il existe des professionnels qui intègrent la veille dans une démarche de stratégie globale.
Il est aussi question d’une lacune dans la maîtrise de l’influence. Les dirigeants de PME n’ont pas toujours les ressources en interne et les connaissances techniques pour mener ces actions. De même, les enjeux auxquels ils sont parfois confrontés, demandent des réponses appropriées qui ne peuvent émaner que d’un appareil d’Etat.
Ne recommençons pas les mêmes erreurs que pour la veille. Consultez de vrai professionnels des professionnels qui vous apporteront des réponses adaptées à votre situation.
En ce qui concerne la veille, le chef d’entreprise confirme son rôle prépondérant dans l’organisation ce qui est un facteur clé de succès déterminant. Cependant, le fait d’avoir omis d’intégrer la veille à une démarche stratégique globale se fait ressentir car:
- 40 % estiment leur fonction de veille pas du tout structurée;
- 30 % la jugent partiellement structurée, et par conséquent grandement perfectible.
Le résultat d’une absence de stratégie se traduit pour les PME par:
- L’incapacité à transformer les informations de veille en leviers d’actions;
- Le manque de compétences en veille;
- Les difficultés au traitement et à l’analyse
- L’extraction de l’information utile;
- L’identification des sources d’information pertinentes.
IE Love PME a toujours sensibilisé ses lecteurs à l’intégration de l’intelligence économique dans une démarche stratégique. Afin de rendre nos messages compréhensibles de tous et sensibiliser les PME, nous avons interviewé un grand nombre de dirigeants d’entreprises.
Je me félicite que cette initiative a été identifiée dans le rapport comme un moyen de communiquer sur l’intelligence économique en utilisant la force de l’exemple. IE Love PME est prêt à vous accompagner dans cette démarche.